• Le réseau Bosc-Debat

    L'Histoire

    (presque)

     

    réelle

     

    de BOSC-DEBAT

     


     

    Le village de Bosc-Debat et sa gare se trouvent à l'ouest de Tournay, et sur la ligne de Tournay à Bourg de Bigorre. Perdu au pied des Baronnies, ce village se trouve dans le département des Hautes Pyrénées à quelques kilomètres de Tournay.

     


     

    Le train et la ligne de Tournay à Bourg de Bigorre

        La  ligne de Tournay à Bourg de Bigorre fut construite en même temps que les autres antennes pyrénéennes au  XIXe siècle. La ligne remonte le long de la vallée de l'Arros jusqu'à Bourg de Bigorre, après un léger détour vers  Bosc-Debat  et Oleac Dessus, en plein cœur des Baronnies Comme toutes les antennes Pyrénéennes du Midi, elle fut électrifiée d'abord en 12000V, puis en 1500V après la  première guerre mondiale. Elle fut parcourue jusqu'aux années soixante par les BB MIDI (4100, 4200, 300...) et  les automotrices type Z4400.Le réseau Bosc-Debat Omnibus en gare de Bosc-Debat (1963 - Collection municipale)
                                 

        
    Train à la sortie de Bosc-Debat (1964 - Collection Municipale)

     L'accident de Bosc-Debat et ses conséquences

     

    Le 1er Avril 1965, un accident de la route provoqua un arrachement de la caténaire au  passage à niveau de Bosc-Debat. Suite à cet accident, on considéra cette ligne comme moins  stratégique que ses deux soeurs (ligne de Bagnères de Bigorre et d'Arreau Cadeac) et la  caténaire ne fut pas réparée. Au fur et mesure du temps, tous les éléments qui  constituaient cette installation électrique disparurent du paysage pour arriver à la situation  actuelle.

     

     

     

    • Le trafic aujourd'hui

      Dès lors, le matériel diesel régna en maître sur cette ligne. Le trafic marchandises fut successivement confié aux machines du type BB 63000, 67000, et plus récemment aux BB 66000 et aux Y 8000. Le trafic voyageurs fut confié au Picasso et aux X2800 jusqu'à l'arrivée récente des X73500 derniers nés des autorails Alstom.

                     

    Quelques navettes voyageurs permettent aux habitants de la vallée de l'Arros de pouvoir descendre vers Toulouse et Tarbes, le matin et le soir, via une correspondance avec les TER Midi-Pyrénées en gare de Tournay. Le trafic reste faible et la non fermeture de la ligne est due à la pression des maires de la vallée notamment le maire de Bosc-Debat, ancien ministre du Temps Libre sous la Présidence de Charles Giscapompe et actuel Conseiller Régional!

    Le trafic marchandise existe toujours grâce a l'activité forestière des Baronnies et à la carrière de granit de Bourg de Bigorre. Un trafic de messagerie subsiste toujours mais est en net déclin.

     


     L'histoire et la vie de Bosc-Debat

    • Histoire 
       

        Blason  L'histoire de Bosc-Debat se perd dans l'histoire de la région, ce village du comté de l'Astarac, était au départ un bourg de paysans jusqu'au milieu du XXe  siècle. Au cours du XIXe siècle, deux familles de montreurs d'ours se sont installées à Bosc-Debat. Grâce à leur réputation régionale, le blason de la commune fut alors modifié : l'ours venant compléter le blason qui contenait déjà la feuille de chêne, témoignage de l'activité forestière du lieu.

          Lors de la 2eme guerre mondiale, la chapelle des Innocents, datant du XII siècle, et surtout sa crypte, fut une cache parfaite pour les résistants des FFI. Ce lieu leur servait de rendez-vous pour échafauder leurs actions contre l'occupant Allemand et pour cacher les soldats alliés, perdus en zone ennemie, attendant de passer de l'autre coté des Pyrénées. Elle est devenue aujourd'hui un passage obligé pour les curieux de cette  époque.      

         Une traction des FFI au repère des résistants de Bosc-Debat (1943-Musée de la résistance de Tarbes)               
      

     Activité Economique

          Le déclin de l'agriculture entraîna, après la guerre, une baisse du nombr e d'habitants. La commune de Bosc-Debat a su profiter du maintien de la ligne et de son service voyageurs pour attirer une population travaillant dans les bassins d'emplois tarbais et toulousain et souhaitant vivre à la campagne, loin du bruit et de la pollution des grandes villes. Bosc-Debat ne compte que 565 habitants ce qui lui permet tout de même de conserver son école et quelques commerces de proximité.

     

       

     

    L’abbé Cehem à la sortie du premier mariage du week- end 

         L'activité locale est essentiellement basée sur la scierie et la menuiserie situées à proximité de la gare, et dans une moindre mesure, sur la casse automobile de Maxime Tolfroisé, entreprise légèrement excentrée du village, mais dont l'activité n'a pas baissé lors des dernières années.

      
    Le réseau Bosc-Debat 

    A la fin des années 70, suite aux chocs pétroliers  et à cause de la proximité du champ de gaz de Lacq (64) des forages expérimentaux furent entrepris dans la région  pour trouver de nouveaux champs de pétrole ou de gaz. Depuis les rares derricks montés à l’époque sont toujours en fonctionnement et celui de Bosc-Debat ne déroge pas à la règle.

     

     

     

     

     

    • Animation du village et loisirs

    La récente arrivée de jeunes couples dans la commune a permis la réouverture de la MJC qui organise régulièrement des concours sportifs.

                   MJC-2.jpg  
    Concours de pétanque devant la MJC
      

      

    Ce nouvel élan insufflé à la commune permis de rénover la base de loisirs située en contrebas de la gare autour du lac de Bosc-Debat, où les habitants du canton peuvent faire de la barque, se baigner, pêcher, pique niquer .

    Le réseau Bosc-Debat

    Aire de pique-nique de la base de loisirs          

     


      Le lac  


     

     


     

      Couverture Le réseau en entier

     


     Technique

     Le réseau est pilotable de deux manières différentes :

    • - présenté seul, un automatisme permet d'assurer un fonctionnement régulier du réseau. 
    • - adossé au réseau de Tournay, le réseau est piloté manuellement via une centrale digitale pour la traction et un pupitre manuel pour les aiguilles.

     

       

     A gauche la partie automate et à droite le pupitre pour un fonctionnement manuel

     Le réseau est composé de quatre modules, deux modules de bout mis face à face pour le transport et deux modules « valise » contenant la gare et la coulisse cachée par les fonds de décor.

                        

    De ce fait, il est transportable avec deux grosses voitures (Break, Monospace ou 4x4) et ne nécessite que 4 personnes pour pouvoir le transporter et le mettre en place.